Départ très matinal de Lyon, en ce samedi 15 octobre, pour être à pied d’œuvre à Castellet, derrière Gordes, et s’enfiler dans la gorge de Véroncle.

Le diaporama d'Irène nous fait revivre ces superbes journées :

https://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname=116793339745303800361&target=ALBUM&id=5664591916696481073&authkey=Gv1sRgCMe8yIGw0vTIQg&invite=CPz3gNgL&feat=email

et celui d'ElisaO en images et musique.....que du bonheur!!

http://youtu.be/Y_XaVOfBfeU

Le sentier bordé de chênes lièges et de petits conifères chemine, se resserre et parfois se perd sous les falaises de pierre blanche du midi ou molasse.

Certains passages sont équipés de câbles ou d’échelles.

Avant de ressortir sur la crête, nous empruntons un béal ou bief, taillé dans la roche.

En effet, cette gorge abritait une succession de moulins à roue horizontale en activité du 16ème au 19ème siècle et dont il ne subsiste que des ruines, les Moulins Jean de Mare, comportant chacun une resclause ou écluse en amont et un béal en aval pour alimenter le puits du moulin suivant.

Ainsi, les moulins pouvaient-ils fonctionner en chaîne avec un minimum d’eau provenant des précipitations ponctuelles locales.

Avant de rejoindre le gîte fort convivial des Terres Blanches, il reste assez de temps pour flâner dans Roussillon et Bonnieux.

Le lendemain sera consacré à la partie occidentale de la Montagne Luberon (pas d’accent sur le « e », s’il vous plaît), à l’aplomb de Robion où se prépare la fête du jumelage avec une commune allemande.

Au menu, saucisses et bière…

De hautes falaises dominent le sentier qui nous mène ensuite, à travers un bois de pins, puis sous une voûte de buis, dans la gorge de Badarel, jusqu’au sommet, les Fourcats.

Passage aux abords d’une bergerie, rencontre d’un chien de chasse égaré puis retrouvé par son maître.

Le ciel est d’un beau bleu profond d’automne par-dessus les têtes allongées pour la sieste et la montagne embaume d’un serpolet qui n’attend que d’accommoder le lapin chassé par le chasseur chassant sans son chien…

Retour aux voitures par un sentier exposé, au sommet des hautes falaises à l’aplomb desquelles nous étions passés le matin.

Au village, la fête bat son plein.

Des sacs, se dégagent des effluves de thym et de romarin.

Texte d' ElisaO