Visiter ces carrières dans le Vallon de la Cléry à 1800 m. d’altitude, tel était l’objectif de notre randonnée, sous la conduite de Germain.

Nous étions dix au départ, issus des CAF de l’Ouest Lyonnais et de la Croix-Rousse, et, grâce au ciel qui ne nous est pas tombé sur la tête, dix aussi, à l’arrivée.

 Les images de la sortie sur:  http://www.youtube.com/watch?v=c8cMbcjMbrE

Le sentier chemine d’abord à l’aplomb de l’Aiguillette du Petit Veymont.


Tout en progressant le long des câbles pour accéder au Pas du Fouillet, nous ne manquons pas de jeter un coup d’œil admiratif à l’Est, vers les lignes de crêtes noyées dans la brume matinale.

La Plaine de la Queyrie surprend par son air de savane agrémentée d’un conifère en forme d’arbre à girafe.

A l’arrière plan au Sud, le Doigt de Die et, plus loin, la silhouette des Trois Becs.

Plus surprenantes, encore, sont ces carrières qui, du fait de la qualité particulière de la roche, ont servi, jusqu’au 3ème siècle après JC, à l’édification des monuments gallo-romains de la ville de Die.

Les excavations dans la roche, les ébauches de colonnes, les blocs où sont visibles les entailles ménagées pour les cales de bois qui, gonflées d’eau, faisaient se détacher les blocs, parlent d’eux-mêmes.

Les premières couleurs de l’automne sur fond de ciel bleu agrémentent le paysage dans la montée vers le Col de l’Aupet, au pied du Mont-Aiguille.

Les grimpeurs installent les derniers rappels dans la falaise tandis que nous rejoignons les voitures.

Texte et images d'ElisaO