Du mardi 13 au jeudi 23 mai 2019
Belle itinérance avec 6 pélerins du club: 250km parcourus en 10 jours et un retour à Aumont Aubrac en 2h ! pâturages, forêts et tourbières, lacs, cascades et ruisseaux seront notre lot quotidien. Magnifiques photos de Martine, beau résumé du parcours https://photos.google.com/share/AF1QipMSXaxKRlBQCdHhLOgD28MzkTtFdYRDfXE1bCDwVIxahUdKi1N3BoaeGzWarN1RJw?key=ODhpOXFuSk50aHVOSU1XcHptci1zS0dRYnlKbHln
Traversée des montagnes de l'Aubrac en passant par Nasbinals, Saint Chély d'Aubrac, le Signal de Mailhebiau puis en prenant des sentiers noirs pour Les Salces et le col de Trébatut afin d'éviter des longueurs en forêt
La Canourgue et sa maison du blé
Magnifique château moyenâgeux et église de Montdardier
Rudesse des Causses ; Sauveterre , Méjean, Blandas, Larzac où la pluie ne nous a pas épargné (ci dessous hameau abandonné de Mielgues)
Ci dessus traversée de l'Arre au Vigan sur le pont Vieux
Impressionnante plongée dans le cirque de Navacelle (gîte au fond du cirque) puis on longera les gorges de la Vis sur environ 10km, un majestueux vol de vautours fauves au dessus de nos têtes
Enfin dernière étape longue et physique entre Navacelle et Saint Guilhem sur 12h pauses comprises mais quand même nous arrivons bien fatigués au refuge CAF de Saint Guilhem (ci-dessous Saint Guilhem et son abbaye de Gelone)
Diversité de la végétation tout au long du parcours, nous avons la chance d'avoir un expert botaniste qui nous parle des arbres des fleurs
Diversité des maisons liées au climat et aux pierres locales: nous nous régalons de toute cette beauté que notre architecte nous dépeint avec passion
De belles rencontres, de belles étapes et un groupe bien soudé: Martine Claire Agnès François Michel et Elisabeth
Du 24 au 31 mars 2019
L'île de la Gomera est une petite île des Canaries au paysage tourmenté faite de falaises et de ravins...22.000 ha répartis dans de petits villages perchés
Nous passerons notre première nuit sur l'île à Chipude et descendrons la Valley Gran Rey (1000m de den négatif)
Nous traverserons un paysage de palmiers, alloès, cactus, euphorbes
Bientôt arrivée à la Calera une de nos étapes au bord de mer . Le lendemain remontée assez raide sur le plateau de Merica
avant de redescendre sur Vallehermoso
La végétation du nord de l'île devient de plus en plus luxuriante....
Descente sous la pluie vers Agulo puis Herminga
Remontée très raide vers El Cedro
Ci-dessous la magnifique forêt primaire de laurisilva
Au sommet "el alto de Garajonay" 1500m positif ce jour là
Le groupe Emmanuelle, Danielle Agnès Pierre Brigitte Paul Alain Florence Elisabeth et Hélène qui prend la photo
Mardi 5 mars 2019
Agnès, future encadrante, nous a tous régalé avec cette belle sortie presque printanière, Jacques avait pris son drone pour un moment de spectacle et Germain a réalisé ce bel album photo https://public.joomeo.com/albums/5c7f73b7a7dec
C comme CERCES ou CONSIDERATION
Retour à Lyon, aux feux rouges des bagnoles dans les bouchons à l’approche de Grenoble, aux élections européennes sur France inter, à l’hélicoptère qui ronflera tout l’après-midi au dessus de la ville pour surveiller la manif des gilets jaunes. Finis le silence et la solitude de l’extraordinaire décor blanc hérissé de roches couleur sang seché sous un ciel sans nuages parcouru pendant une semaine. Un monde Samivel pour débranchés des écrans. Rien à dire de particulier sur notre pain quotidien, les mille mètres de dénivelé journaliers de notre randonnée à skis à travers les Cerces, de refuge en refuge, je devrais plutôt parler d’hôtels d’altitude, avec demi-pension et douches chaudes, Chardonnet, Laval, Re Magi et son incontournable polenta, Ricou et son thé et pain d’epices d’accueil. Rien à signaler non plus sur notre itinéraire de cols en vallons et de vallons en crêtes: col du Chardonnet, crête de la Casse Blanche, col de la Tempète, col des Muandes, col du Vallon… Si, on se souviendra des rafales de vent, sur la crête des Gardioles montée en crampons, les skis sur le sac faisant voiles nous plaquant au sol, nous déséquilibrant au point de ne plus pouvoir avancer arcboutés sur les bâtons. Rebelote le lendemain aux cols du Chardonnet et de l’Aiguillette, en cherchant un itinéraire de descente sur des pentes glacées dans un temps virant subitement au gris et à la neige.
L’essentiel n’est pas là: je voudrais évoquer ici un miracle dont on n’a plus conscience tant il semble naturel, celui de s’offrir cette échappée, cette fugue, cette évasion, cet écart, cette équipée de rêve par un seul clic sur le site du CAF. J’ai bien conscience en l’écrivant de n’être qu’un affreux consommateur de loisirs pour classe moyenne, de surfer sur le travail bénévole des autres, ceux qui se sont formés, ont organisé la rondo pour aligner des étapes équilibrées, réuni des têtes connues et inconnues, retenu des places en refuge, versé des arrhes, trouvé les chauffeurs et nous avoir guidés dans l’extraordinaire décor blanc hérissé de roches couleur sang séché, merde, je me répète,… enfin je veux parler des bergers de notre petit troupeau, ceux qu’on appelle les encadrants, terme managérial barbare, ceux qui ont toujours le sourire et la solution aux problèmes rencontrés. Je ne veux pas les nommer, mais je les remercie. Le club itou.
J’en parle aussi parce que l’un d’eux conteste la forme du recyclage qui lui est demandé et décroche. Je lui dois des randonnées inoubliables en Autriche dans l’Ostzal et le Stubaï, en Italie dans l’Oertless, chez nous en Beaufortain, Lauzière, Champsaur, Dévoluy et autres pentes neigeuses. Il se reconnaitra. Je lui ai offert une bière minable au Lautaret avant de redescendre dans la vallée. C’est le moins que je pouvais faire pour celui qui m’a rempli la tête de paysages, d’amitiés montagnardes et de confiance en moi pendant ces dix dernières années.
Fev 2019, le CAFteur de service,
Snowy Allen
Depuis Ricou, le Quereylim et chandelle du lac rouge
Crête de Casse Blanche
au refuge du Chardonet au fond les écrins
François Jean Luc Jacques Philippe Patrick Allen Bruno Bernard
Dimanche 24 février 2019
Vue sur Chamechaude
La crête
Descente vers la cabane de Pravouta où la pause est toujours appréciée