Au programme, le samedi, la traversée des arêtes du Néron et le dimanche la grande classique des crêtes de Malissard
Les Arêtes du Néron. Pour commencer, la mise en bouche ; une petite vire étroite avec le passage de la passerelle Hippolyte Müller
Par la suite nous allons jouer les funambules sur une longue traversée exposée dans une ambiance exrtaordinaire,arête « débonnaire mais redoutable ».
Esthétiques, effilées, aériennes, mais jamais de passages très techniques mais le vide tout au long. Certains passages necessitent néanmoins l’usage des mains à l’instar de la rampe oblique….en action Michel et Nadine
Le passage de « l’enclume » ne fut qu’une formalité pour notre petit groupe de chamois… pas dur mais exposé…
Allez encore un dernier petit effort …
Les Arêtes de Malissard . Remis de notre traversée du Néron, nous allons entreprendre
un beau périple en commençant par le cirque de Saint Même.
Une jolie vire accrochée à la paroi du cirque nous mène au Pas de la Mort.
Le Pas de la Mort, petit passage empruntant une faille, équipé d’échelons se passe sans encombre, mais attention aux chutes de cailloux….
Beaucoup plus athlétique la descente de la cheminée de l’inscription romaine. Un câble aide à la progression, mais les mains sont mises à l’épreuve et il ne faut surtout pas lâcher, Nadine en pleine action…
Allez Sébastien encore un dernier petit effort avant de mettre le pied sur le sangle de Fontanieu
Le sangle de Fontanieu que nous remontons pleinNord en direction de la cheminée du même nom.
La descente de la cheminée de Fontanieu fut relativement fastitueuse. C’est un couloir très raide et exposé aux chutes de cailloux. David suit des yeux et encourage la progression de Michel et de Maryvonne sur la fin du couloir…Ouff, c’est enfin terminé, sains et saufs
Enfin,… une petite mousse…
Du 17 au 24 mai 2015
Ce circuit itinérant nous permet de traverser de nombreux hameaux isolés. Nous découvrons l'harmonieux habitat des Causses aux murs de pierre et toits de lauzes dont notre gîte des Fleurines, ancienne ferme caussenarde restaurée avec goût (Fleurine= courant d'air humide dans les caves pour la fabrication du Roquefort)....on y mange délicieusement bien, ça compte quand on marche!
Une très bonne note au gîte de la Draille à Meyrueis (accueil, repas et dortoir)...il mérite qu'on parle d'eux ....sans oublier la gentillese de Mr Pralong à Hyelzas
Depuis l'ample méandre du Tarn,où s'abrite Sainte Enimie, des paysages variés façonnés par l'eau, le vent et la roche défilent sous nos yeux...:
Le rocher de cinglegros, accessible par plusieurs échelles,
Brigitte au sommet du CInglegros dominant toute la vallée du Tarn
Le pas de l'arc ,
La voute en pierre
Les vases de Chine et de Sèvres( dolomies sculptés des gorges de la Jonte ), Le village du Rozier au fond
Les gnômes stratifiés de Nîmes le Vieux
Les dolmens et menhirs en sont aussi de merveilleux témoignages.Quant à l'Aven Armand ,il rappelle que l'eau et le calcaire réussissent à créer ,même sous terre et depuis des milliers d'années de somptueuses silhouettes appelées stalagmites et stalactites.
En surface les lavognes recueillent l'eau pour abreuver les troupeaux de moutons et c'est dans la doline que pousse le triticale (hybride artificiel de blé et seigle) dont la plante ondule comme une vague verte sous le vent des Causses
Quelle chance d'avoir aperçu les vautours fauves
et surtout les chevaux sauvages de prezwalski (Mongolie)
Danièle, Anne-Marie, Agnès, Valérie,Brigitte ,André, Alain remercions Elisabeth et Alain pour nous avoir , l'espace d'une semaine ,transportés dans un autre monde.
Week end ski alpinisme du 16 et 17 mai 2015
Mai 2015 : la chaleur écrase nos régions, la neige fond de partout sans demander leur avis aux passionnés de ski de randonnée … Notre week –end de fin de saison s’annonce mal, mais miracle, vendredi 15, une grosse chute de neige habille à nouveau nos chères montagnes !
Seulement, le samedi 16 au matin, quelques heures après la fin de ce copieux don du ciel, où aller ?
Finalement, on va monter depuis Lanslevillard jusqu’au col du Mont Cenis, puisque celui – ci est fermé la circulation.
Montée agréable dans les bois, et arrivée moins sympa au panneau du col dans les gaz d’échappement de quelques voitures ignorant l’interdiction … Descente mémorable dans une neige très lourde, pour laquelle la meilleure solution pour avancer était d’aller … droit dans la pente !
En résumé, départ skis aux pieds à la voiture, et retour skis aux pieds à la voiture un 16 mai, c’est à noter par les temps qui courent …
Après cette petite promenade, on va voir si les voitures peuvent monter jusqu’au hameau d’Avérole : c’est bon, mais pas plus loin que le hameau !
On monte donc skis aux pieds jusqu’au refuge d’Avérole dans une neige bien lourde mais profonde.
La dernière pente un peu raide et moins enneigée nous oblige à déchausser.
Le temps s’est couvert, mais on a bon espoir pour le lendemain.
Le lendemain matin, grand beau, bon regel : on peut partir tôt à l’assaut de la Pointe Marie (3331 m).
Malgré les chutes de neige, on doit d’abord porter les skis.
Un couloir un peu raide oblige le groupe à s’employer, ….puis, récompense, on débouche au soleil sur le beau glacier d’Arnes, qui nous conduit au sommet, sur l’arête frontière, où nous rencontrons beaucoup de skieurs italiens.
Le temps est beau et chaud : on a le loisir de faire une photo au sommet :
… et nous plongeons dans la descente sur le glacier dans une neige que l’on peut qualifier de « moquette ».
Du 7 au 14 février 2015
Magnifique ce diaporama qui nous fait découvrir le beau séjour organisé par Jean Paul (mieux vaut tard que jamais!)
Samedi 28 fevrier 2015
Le Roc d’Arguille sous une belle neige légère et fraiche encore presque vierge… des sapins encore parés de leurs habits blancs… pas de vent, juste le bruit de nos raquettes sur la neige, dommage le plafond nuageux est encore bas et épouse les reliefs…Belle montée sous en sous -bois, une arête sud parfois un peu sportive…Le sommet. Y a foule … tous les skieurs se sont donnés rendez-vous au Roc, et miracle le ciel devient lumineux, on sent la chaleur du soleil, et puis soudain les nuages se déchirent et toute la crête s’illumine, paysage magique….la récompense attendue.Casse-croute et puis il est temps alors de redescendre pour replonger dans les brumes au Habert de Pravouta…Belle journée.