Grand week – end de ski de randonnée du 10 au 12 mai 2018

En préambule un texte d'Allen (participant) : Pélerinage en Haute Maurienne       acrobat reader 30x30

Nous avions prévu quatre jours de ski de randonnée pour le pont de l’Ascension autour des refuges Prariond et Bénevolo en Haute Tarentaise, mais quelques jours avant le départ, la météo restait bien pessimiste. Cependant, une fenêtre de beau temps s’annonce pour le vendredi 11, donc on part le jeudi, pleins d’espoir pour le lendemain : pluie battante sur l’autoroute, puis petite pluie fine pour monter au refuge du Prariond tempèrent un peu nos espoirs …

Le lendemain matin, plus de précipitations, même si plusieurs sommets sont encore sous les nuages.
On tente l’ascension de la Grande Aiguille Rousse (3482 m) : on part tôt, mais malgré cela, le regel a été insuffisant sur les premières pentes.

On prend pied sur le glacier des Sources de l’Isère sous le soleil.

Au fond, nous apercevons le col situé entre la Grande et la Petite Aiguille Rousse.Après une dernière montée bien raide, on atteint ce col (3368 m) dans les nuages. La Grande Aiguille Rousse est alors très proche, mais la visibilité quasi nulle nous fait renoncer à 100 m du sommet.
La descente vers le refuge du Prariond se déroule ensuite sur une petite couche de poudreuse tombée dans la nuit, puis sur une neige de plus en plus lourde, suite au faible regel de la nuit.

La météo annoncée pour le lendemain est moyenne, mais finalement elle va être bien meilleure que prévue.


Dès la première montée derrière le refuge, on se rend compte que le regel a été bien meilleur que la veille.

Après une dernière montée bien raide, on atteint ce col (3368 m) dans les nuages. La Grande Aiguille Rousse est alors très proche, mais la visibilité quasi nulle nous fait renoncer à 100 m du sommet.

La descente vers le refuge du Prariond se déroule ensuite sur une petite couche de poudreuse tombée dans la nuit, puis sur une neige de plus en plus lourde, suite au faible regel de la nuit.

On atteint, puis on remonte le glacier de Bassagne.


On entre dans les nuages pour les derniers mètres de l’ascension, et on arrive enfin au grand cairn sommital de la Pointe de la Galise (3343 m), sommet frontière entre la France et l’Italie.

La neige est dure mais bien skiable sur le haut du glacier, puis c’est une vraie moquette pour le plus grand plaisir des participants : même le passage raide à 35° est skié facilement.

On arrive enfin sur le plat du Prariond, encore très enneigé, et sur lequel les marmottes cherchent désespérément à manger …

On retourne aux voitures à Val d’Isère par les gorges du Malpasset, dans lesquelles coule l’Isère … mais encore sous plusieurs mètres de neige !

Les participants : Allen, Catherine, Cédric, Dominique, Dominique (deuxième), Michel et Pierre.